Bistourides :
Qui veut la peau des vieilles ?
Ecrit par Annabelle Valentin
Illustré et mis en page par Justine Chanal
Ce livre, d’une trentaines de pages, traite de la stigmatisation des femmes âgées pour cause de non conformité aux standards de beauté 💉.
Il s’interroge sur le lien entre l’invisibilisation des corps vieillissants et les injonctions de notre société patriarcale, qui fait croire aux femmes que leur valeur est indexée sur leur désirabilité.
Créé à deux mains, Bistourides est né d’une résidence artistique avec Nîmes s'illustre et la Croix-Rouge française. Entre octobre 2024 et mars 2025, nous avons passé trois semaines aux EHPAD Indigo et Saint-Joseph de Nîmes afin d’échanger avec les résidentes sur ce sujet. Cette édition est nourrie par leurs témoignages, anecdotes et réflexions. 💎
Qui sommes-nous?
Annabelle, 31 ans
Journaliste depuis sept ans, je suis spécialisée dans les thématiques liées à la sexualité, à la psychologie et à la santé des femmes. J’ai réalisé, en 2018, “XX - Les femmes se réapproprient la pornographie”, une web-série documentaire en trois épisodes sur la pornographie féministe. Pour avoir un argument béton en cas de mansplaining, j’ai suivi une formation en sexologie qui m’a notamment révélé que le corps féminin est - sans surprise - toujours victime de méconnaissances, en raison du manque d’intérêt de la recherche. Je prends la plume (ou plutôt mon clavier, parce qu’on est en 2025) pour donner des clés de compréhension et dévoiler les enjeux de notre société patriarcale.
Justine, 33 ans
Illustratrice inspirée par des thématiques féministes, je questionne les représentations des femmes, notamment agées. Si l'inclusivité est aujourd'hui au coeur de mon travail, cela n'a (malheureusement) pas toujours été le cas. J'ai d'abord été styliste pour des maisons de luxe, avant de quitter ce mileu ô combien sexiste et jeuniste pour renouer avec mes valeurs. J'ai à coeur de visibiliser nos ainées, de leur faire tribune en valorisant leurs forces et leurs pluralités. Marre de ne voir représentées que des mémés courbées !
